La patience d’être

Prix Cardinal Mercier 1997 et prix Polydore de Paepe 2001 Nous n’avons plus la patience d’être, mais l’impatience d’avoir. Cependant, celui qui «a» tout n’ «est» pas davantage. La métaphysique, qui ne s’intéresse guère aux discours qui fuient le réel, rappelle ce qui sourd du plus profond de nos pensées et de nos décisions : «être». Cet ouvrage montre que, dans nos communications les plus anodines, nous mettons en oeuvre des structures d’action et de personnalisation que nos distractions nous font méconnaître. Le mot «être» signifie ces structures engagées dans tous nos échanges humains, savants ou non. Le sens de l’être est foncièrement liberté et diversité, don, accueil, réponse. Être, pour nous, hommes, c’est vivre en nous accordant personnellement les uns aux autres. L’analogie, thème central de la métaphysique, est expliquée dans ce cadre de la communication des libertés ; elle forme «l’être du langage». «Être» ne résulte pas seulement de l’addition de nos personnes accordées les unes aux autres. Nous vivons ensemble parce que cela nous est «donné». En nous alliant les uns aux autres et en confirmant nos différences, nous exerçons plus que ce qui revient en propre à chacun d’entre nous. Nous vivons ensemble un don commun. Les transcendantaux de la métaphysique (l’unité, la bonté, la vérité, le bien et la beauté) signifient ce don et constituent «le langage et l’être».

La presse en parle

«La Patience d’être invite à redécouvrir le sens de l’être, du temps et d’autrui, pour mener une vie digne de l’homme.»Louise-Marie Antoniotti  (Revue thomiste) «Enracinée dans l’histoire de la philosophie, la réflexion est en même temps un dialogue avec les analyses contemporaines.»

H. Jacobs (Nouvelle revue théologique)